UN HUMANISME POUR LE SIÈCLE FUTUR

 

Avertissement

Dans cet essai, tout empreint de la conscience de ma médiocrité au regard des œuvres ancestrales, je tenterai de revendiquer quelques nécessités d’une mutation de l’existence sociale des Hommes, et, pour cela, j’oserai me fonder, au départ de mon périple, sur de simples, mais sincères, intuitions, soit autant par expérience de l’âge, que par des préjugés et des déceptions personnelles :

 

- La mondialisation n’est pas celle du meilleur, mais celle du pire.

- La technologie n’a rendu possible aucun progrès moral des Hommes.

- La condition humaine consiste à inventer de quoi oublier la question existentielle sans réponse : pourquoi suis-je moi, seul, et ici, enfermé dans ma subjectivité ? Toute vie « réalisée » est un exutoire à l’incommensurable absurdité de notre existence subjective.

- L’espèce humaine est une erreur dans la Beauté de l’Univers.

- L’Humain n’est qu’un animal qui se renie pour laisser libre cours aux nuisances de sa liberté.

- Sans la Mémoire ni la peur du Néant, l’Homme n’existerait pas.

- La Nature existe, et pourtant l’Homme n’a de cesse de vouloir la contourner pour la soumettre à ses Idées.

- L’Intelligence Artificielle sera la correction de l’Erreur Humaine, et donc le châtiment de l’orgueil humain.

- Ce qui définit « l’exception humaine » ?  Ni l’intelligence, ni le rire, ni même la mémoire ou le langage, mais la Vanité.

Dans les Arts, il n’y a pas de « progrès ».

Le fond de l’Homme : la peur, la rigidité, l’agressivité, le pouvoir, la prédation, la feinte, la dépression.

Pour que l’Homme soit Humain, il doit être plus que l’Homme.

Pas d’alternative cosmique au fondamental « homme / femme ». Le reste relève de la psychiatrie. Mais je suis pour la dédramatisation. Ou bien l’orientation sexuelle (comme l’orientation du collégien de 3e) est un choix, ou bien c’est une détermination naturelle que l'on prend pour une "choix" ; ou bien, c’est un « vrai » choix  (en langage néo-new-age : « la liberté sexuelle »), ou bien, c’est un faux choix (vous croyez choisir ce que la Nature vous attribue).

Le seul antisexisme valable, c’est l’ignorance totale du sexe dans l’appréciation de nos compétences. Le reste ? Foutaises !

L’École est le dernier bastion des valeurs morales qui se voit détruit juste avant l’Horreur chaotique.

Je n'ai aucun préjugé angéliste sur le "peuple" : il faut aussi sortir du tyranisme du "peuple" du "popluaire", pour sortir du mercantilisme bourgeois.

Oui, cela nous affecte profondément, nous, travailleurs consciencieux qui gagnons peu, de voir autant de merdeux et merdeuses nous regarder de haut du haut de leurs bagnoles allemandes "m'as-tu-vu", alors que ces gens-là ne bossent même pas, ou bien qu'ils sacrifient tout à leur putain de bagnole !!! Aucun gouvernement n'a jamais contré cette corruption ! 

 

 

 

Préambule

La propriété et l’accroissement des moyens de faire de cette propriété la condition d’une vie épanouie et sécurisée, voilà qui n’est pas à mettre en cause. Mais sont à combattre de toute urgence les abus, les corruptions et les mensonges qui s’appuient sur les valeurs et les principes de la propriété, de l’argent et de l’exploitations des richesses (naturelles et humaines), car ces abus sont autrement plus destructeurs dans le monde que ceux d’une mutualisation nécessaire aux protections sociales, en incluant même leurs utilisations frauduleuses. Cette protection sociale, résultat de l’engagement de tous, concerne les dangers de la précarité, de la maladie… les facteurs fondamentaux d’un appauvrissement qui devient vite endémique.

Quand on avance les lois du chiffre comme seule Raison et que dans le même temps on omet ou atténue les chiffres qui dérangent le système, c’est qu’on est un escroc.

C’est autant par les multiplications, l’aggravation des crises financières, et par l’épuisement, le dérèglement de l’écosystème planétaire que l’urgence est criante et que l’on doit en finir avec les complaisances envers un système qui, en fait, est primitif, rudimentaire, infantile, obscurantiste, destructeur, et qui use, exacerbe et exaspère les hommes.

On produit toujours plus et ce n’est jamais assez, et cela ne sera jamais assez.

 

 

 

Romain CARLUS

AVERTISSEMENT

 

Ce site réunit et reconstitue l'oeuvre de Romain Carlus : les rubriques sont donc évolutives, se remplissant à mesure que les manuscrits sont traités.

 

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"À suivre" : l'oeuvre va être complétée progressivement

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